Une nouvelle rencontre mène-t-elle toujours à un nouveau départ ? [Arya]

Mais qu'étais-je donc allé faire là-bas ? Tuer toute une bande d'hommes armés jusqu'au dents, seul, tout ça pour de l'argent, mais beaucoup d'argent. Ça n'aurait pas posé de problème si l'un d'eux ne s'était pas échappé pour prévenir le double d'effectif de mes actions. J'avais lutté, aussi longtemps que possible face à cette horde assoiffée de mon sang, et elle fut servi avant que je me mette à fuir.Mon cuir était totalement déchiré et tranché de toute part, à en faire pleurer un marchand d'armure.

Je courrais, comme je le pouvais, boitant. Je saignais, j'avais mal. Plus je tentais de sauver ma vie, plus celle-ci filait entre mes doigts, c'est à n'y rien comprendre, comme notre vivant est parfois mal fait .

Je repris mon souffle sur un toit relativement bas, pensant que j'étais tiré d'affaire, du moins de leurs griffes. Manque de chance, un de leurs éclaireurs me retrouva. Je repartis de toit en toit puis descendis brusquement, atterrissant sur ma jambe ne me faisant pas souffrir ou en tout cas moins que l'autre dont un épais filet de sang s'échappait. Je déchirai un bout de tissu pour me faire un garrot et ainsi éviter qu'il ne repèrent mon fluide vital leur indiquant ma position. Je n'entendais plus les claquements des épées sur leurs pièces d'armure. En fait je n'entendais plus rien, je ne voyais plus correctement, ma vue se troublait et s'assombrissait. Je vis simplement une ombre un peu plus loin. M'en rapprochant, je m'effondrai juste devant, inconscient alors que sans le savoir, ils me suivaient encore, en effectif toutefois réduit. Ma vie ne tenait plus qu'à un fil et ce dernier était possédé et détenu uniquement par l'inconnu aux pieds duquel je gisais.

Le soleil déclinait doucement à l’horizon. J’avais décidais de quitter l’abri qu’offrait les murs de la forteresse pour venir admirer se spectacle depuis une hauteur. Je me trouvais au sommet d’un clocher, appuyé contre la croix de bois surmontant l’édifice de pierre. Je serais bien resté ici si je n’avais pas entendu le bruit distinctif des épées qui s’entrechoque dans un combat effréné.
Je me levais en soupirant. Je m’approchais du bord puis sautait. Je n’avais pas fais attention à la hauteur mais à présent je me rendais compte que j’avais grimpais très haut. Mes bras devant moi je percutais la surface de l’eau. Je nageais jusqu’au bord puis grimpais. J’étais trompé mais la chaleur encore présente ferait s’écher mes vêtements noir.

Je pris alors mes jambes à mon coup et couru à travers les rues, évitant les passants et frôlant les échoppes. Un mur se dressa devant moi. Je l’escaladais. Une rue passait sous moi, je la franchissais en passant sur le câble qui relié un coté à l’autre. Sur mon chemin les gardes s’écriaient.

« Descend d’ici tout de suite. »

Je l’es ignorais et poursuivais pas route. Le bruit se rapprochait et bientôt je pus voir un homme blessait prendre la fuite, les gardes de la ville à ses trousses. Je me décidais en quelques secondes à le suivre. Je le vis gravir un mur un peu plus loin et s’arrêter un instant, pensant que les gardes l’avait perdu de vue.

Les hommes en armure le poursuivaient et moi je poursuivais ses poursuivants. A un moment il redescendit au niveau de la rue. De mon coté je continuais. Lorsque le toit se déroba sous mes pieds je m’élançais tel un oiseau et me posais sans dommages dans une meule de foin. Je ne perdis pas de temps et repris ma course effréné.
D’un coup je stoppais net ma course. L’homme que j’avais vu était tout proche et je pouvais voir ses blessures distinctement. Je pus voir son regard suppliant, demandant de l’aide et entendre les cris des gardes, de ceux qui lui prendraient sa vie.

Un combat s’en suivit. Les gorge furent tranchés, les cranes éclataient par terre. Le sang coulant à flots donna bientôt une teinte rubis aux pavés de pierre. Le combat n’avait pas duré mais il n’était pas encore temps de se reposer. Je pris l’homme dans mes bras, il était lourd et le sang s’écoulait de ses diverses blessures, il n’en avait plus pour longtemps.
Je couru à travers la foule et rejoignit une petite maison dont j’ouvris la porte à la volé.

Un second assassin arriva alors, habillé de blanc. Il désigna une table du regard sur la qu’elle j’allongeai l’homme blessé. Il revint quelques secondes plus tard et endigua le flot de fluide vital avec mon aide précieuse. Cet homme avait eu de la chance de me trouver, il avait eu de la chance de se trouver proche de la maison d'un de mes assassin sinon à l'heure qu'il est il serait mort. L'assassin en blanc me fit signe qu’il était sauvé, je lui souris. Il quitta la pièce et je pus nettoyer ses blessures, espérant qu'il n'aurait aucune séquelles. Je pris ma dague et déchira le reste de ses vêtements au niveau de son torse. Il était couvert de plaie sanguinolente. Encore une chance qu'il était inconscient sans quoi il aurait souffert. Je pris une bouteille d'alcool pour désinfecter puis je lui fit un bandage. Je pus m'attaquer au reste de son corps mutilé mais lorsque les plais se rapprochèrent de ses partie intimes je fit venir mon frère qui s'en chargea.
Lorsque tout fut terminé l'homme fut rhabillé avec de nouveau vêtements. Je pris un tabouret et pris place dessus, vaillant l'homme jusqu'au son réveille.

Je ne le savais pas du fait de mon inconscience mais mon teint avait atteint une pâleur presque cadavérique. Remarquez, je ne devais pas être très loin de cet état. Néanmoins, la douceur qui m'enveloppait donnait envie de ne pas quitter ce repos qu'on ne ressent pas. Mais là dureté de la vie reprit le dessus, une sensation désagréable parcourait mon corps meurtri mais ma volonté ne fut que plus étincelante à partir du moment où j'ouvris les yeux.

Je scrutai vivement l'endroit où j'étais allongé, complètement effaré, je ne comprenais pas. Je tâtais ensuite les vêtement que l'on m'avait mis, le manque de confort me dérangea. Puis je repris mon calme, et quel calme, en posant les yeux sur la jeune femme qui me scrutait alors. Mes lèvres firent le reste.

"Q-qui êtes-vous ? Et où suis-je ? Je devrais être.. mort à l'heure qu'il est."

En remarquant l'association de la blancheur de ma tenue et le visage magnifique de mon hôtesse, je commençais à me demander si je n'étais pas réellement mort et qu'elle était un ange, mais cela aurait été bien malvenu pour une première prise de contact.

[Très court, mes excuses]

Plusieurs heures se sont écoulées entre le moment où je le sauvais et celle où il se réveillait.
Lorsqu’il ouvrit enfin les yeux je me permis un petit soupire imperceptible, je restais de marbre face à lui. L’assassin qui se trouvait dans le coin de la pièce disparue dans l’entrebâillement de la porte.
Pour la première fois je pus entendre le son de sa voix.

"Q-qui êtes-vous ? Et où suis-je ? Je devrais être.. mort à l'heure qu'il est."

Trop de question à mon gout. Oui, je sais, tout le monde pose toujours trop de question. Mais j’apprécie le silence. Mais pour cet homme que j’avais sauvé je pouvais bien lui faire se plaisir.

« Je suis Arya quand à l’endroit où vous êtes je ne peux que vous dire que vous êtes en sécurité. »

Il semblait me scruter du regard, se demander si il n’était pas véritablement mort et si il n’avait pas face à lui un ange. Je souriais à cette pensé. S’il me trouvait à son gout je devrais surement en être flatté.

« Vous devriez êtres mort, en effet mais le hasard à décider que nous devions nous rencontrer. Vous vous êtes étalé à mes pieds alors j’ai du tuer vos poursuivants avant de vous emmener ici où nous avons pris soin de vous. »

Un bruit sur ma droite me fit tourner la tête. Un assassin, plus jeune donc un apprenti, vint près de moi. Il me chuchota quelque chose à l’oreille puis repartit. Mes yeux se posèrent de nouveau sur l’homme que je venais de sauver.

« Et vous, qui êtes vous pour que l'ont est décidé d’essayer de vous tuer ? »

Je fus bien plus serein dès le moment où j'entendis sa voix. C'était ni plus ni moins un réel plaisir de sentir cet écho de cristal vous bercer les tympans. Reprenant davantage de calme, je lui répondis, naturellement.

"Cela est rassurant, vraiment. Mais ça ne me dit pas l'endroit exact où je me trouve. Il faut que je parte, au plus vite, sinon mon contrat sera annulé et je me serai alors mis en danger pour rien ; pire encore, cela voudrait dire que je l'ai condamnée. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit d'échouer, j'ai donné ma parole, ma promesse, et je suis un homme d'honneur, je vais toujours au bout des choses auxquelles je m'engage, quoiqu'il m'en coûte, car mes décisions, même irrationnelles, sont réfléchies."

Je relevai ma tête qui s'était alors baissée pour cacher ma tristesse à l'écoute de la suite de ses mots.

"Je vous serai éternellement reconnaissant de m'avoir sauvé, même si, veuillez m'excuser si mes propos vous portent atteinte, mais cela est étonnant venant d'une femme. Mais cela ne change rien, j'ai une dette envers vous et je m'en acquitterai, tôt ou tard."

Sa dernière question attira mon attention et c'est alors un regard encore brillant des larmes versées précédemment que je la fixais.

"Pourquoi ? C'est bien simple. Je venais de tuer leurs factions de gardes, ce qui était l'objectif de mon contrat. Oui, je tue et remplis divers contrats d'assassinat pour gagner de l'argent. Comme je vous l'ai dit un peu plus tôt, j'ai fait une promesse et sans cet argent, je ne pourrai jamais la respecter, vous comprenez ?"

Je laissais ensuite un bref moment de silence pendant que j'analysais l'environnement qui m'entourait.

"Dîtes-moi, faîtes-vous partie d'une espèce de secte ou autre ? J'ai remarqué que vous étiez habillés de la même façon. Excusez ma curiosité, ne répondez pas si vous n'en avez pas envie."

"Cela est rassurant, vraiment. Mais ça ne me dit pas l'endroit exact où je me trouve. Il faut que je parte, au plus vite, sinon mon contrat sera annulé et je me serai alors mis en danger pour rien ; pire encore, cela voudrait dire que je l'ai condamnée. Je ne peux pas, je n'ai pas le droit d'échouer, j'ai donné ma parole, ma promesse, et je suis un homme d'honneur, je vais toujours au bout des choses auxquelles je m'engage …"

Je voyais parfaitement de quoi il parlait. Moi aussi je devais aller au bout de mes engagements, moi aussi je devais réussir ma mission si je voulais avoir un peu de répits, moi aussi je devais tuer.

"Je vous serai éternellement reconnaissant de m'avoir sauvé, même si, veuillez m'excuser si mes propos vous portent atteinte, mais cela est étonnant venant d'une femme. Mais cela ne change rien, j'ai une dette envers vous et je m'en acquitterai, tôt ou tard."

« Je sais, rare sont les femmes qui peuvent tenir tête à un homme alors les tuer … »

"Pourquoi ? C'est bien simple. Je venais de tuer leurs factions de gardes, ce qui était l'objectif de mon contrat. Oui, je tue et remplis divers contrats d'assassinat pour gagner de l'argent. Comme je vous l'ai dit un peu plus tôt, j'ai fait une promesse et sans cet argent, je ne pourrai jamais la respecter, vous comprenez ?"

« Oui je comprend. Vous et moi nous sommes semblables sur ce point. Je tue également mais pas pour l’argent ou pas principalement. Je tue, nous tuons, pour préserver ce monde. »

"Dîtes-moi, faîtes-vous partie d'une espèce de secte ou autre ? J'ai remarqué que vous étiez habillés de la même façon. Excusez ma curiosité, ne répondez pas si vous n'en avez pas envie."

« Nous ne sommes pas une secte mais un ordre. Nous sommes des Assassins. Notre ordre à survécu à travers les âges et c’est installer il y à peu de temps ici, à Venise. Je suis le grand maitre de cet ordre. »

Je me tus. Peut être en avais-je trop dis. Après tout je ne le connaissais pas mais cet homme était comme nous, il tuait, peut être pourrait-il se joindre à nous mais pour l’heure je devais l’aider.

« Vous n’êtes pas en était de vous battre seul, laissait moi vous accompagner. Une fois votre contrat accomplit je ne demanderais pas d’argent, je peux en gagner facilement moi même et peut être apprendrez vous en ma présence.. »

Soudain j'eu un déclic. "pire encore, cela voudrait dire que je l'ai condamnée" avait-il dit ...

« Qui serait condamné et pourquoi ? »

Je me redressais doucement au fur et à mesure de la conversation. Tout cela était intéressant, très intéressant. Mes pupilles visaient discrètement les siennes, luisantes et avides de détails. Mes plaies me tiraillaient, me faisant légèrement grimacer, mais rien ne pouvait faire disparaître la douleur, outre une plus grande douleur encore.

Parvenant tout de même à me mettre en position assise, j'avais une toute autre vision de ce qui m'entourait. Profitant de cette posture, je répondis aux remarques et questions de ma sauveuse.

"Loin de moi l'idée que les femmes sont moins aptes que les hommes à tuer, mais cela reste surprenant."

"Préserver le monde en réduisant sa population ? Étrange concept. Mais après tout, chacun est libre de ses croyances."

"C'est vous les fameux Assassins ? Ceux qui réussissent à faire trembler les hommes les plus puissants de toute l'Italie ? J'ai donc eu l'occasion d'entendre parler de vous, je ne pensais simplement pas qu'ils étaient menés par une femme. Encore une fois, ne prenez pas mal mes propos. Et j'aime beaucoup votre style vestimentaire, mêlant apparemment confort et amplitude des mouvements à l'appréciation visuelle."

"Je n'ai plus à me battre pour terminer mon contrat, je dois juste aller récupérer la somme promise. Je me suis mis dans cet état seul, c'est à moi de m'en sortir, je vous remercie encore de votre aide. je vous demanderai simplement de me redonner ma tenue ou bien de m'en prêter une des vôtres, au moins le temps que je récupère l'argent. Mon créancier ne versera surement pas la somme si j'y vais ainsi vêtu..."

"Attendez, que venez-vous de dire ? Apprendre en votre présence ? Que voudriez-vous que j'apprenne ?"

"Et je faisais référence à la dernière de la famille, ma sœur Elena. Elle a huit ans et est atteinte depuis la naissance d'une maladie rare lui empêchant d'avoir une vie normale. Cela fait huit longues années déjà que je me bats et tue pour elle, pour de l'argent en espérant qu'un jour un des nombreux médecins que nous consultons pourra la guérir. Et si rien n'est fait avant qu'elle entre dans l'adolescence, elle ne sera plus. Voilà pourquoi je n'ai pas le droit d'échouer. Je dois réussir, pour elle, pour la voir sourire au moins une fois. On ne se voit pas souvent et ne sait rien de ce que je fais, et c'est surement mieux pour elle.."

En évoquant le sujet, une longue larme s'effondra sur ma joue pendant que je me levais, voulant partir.

"Excusez-moi encore. Et.. pourquoi m'avez-vous sauvé ? N'avez-vous pas mieux à faire ?"

Je fis un infime mouvement vers lui lorsqu’il se redressa mais je ne fis rien, mon aide ne lui était d’aucune utilité. Nos regards se croisèrent et ne se quittèrent plus. Au fond de ses pupilles je voyais l’avidité et la soif de connaissance, j’en déduisis qu’il voulait des détails.
Il ne me laissa pas le temps de lui répondre car tout comme moi il y à quelque minutes, il avait relevait ma propre question.

Je me rassis sur le tabouret toujours posé derrière moi. Il prit la parole. Tendit qu’il parlait divers émotions passait sur son visage tout comme sur le mien. A travers sont récit je pus en apprendre sur sa vie, sur se qu’il était. Il nous ressemblait, à nous, assassins. Au fond de moi je pris une résolution : d’une façon ou d’une autre il se joindrait à nous, à moi.

"Attendez, que venez-vous de dire ? Apprendre en votre présence ? Que voudriez-vous que j'apprenne ?"

Je ris, doucement. Un rire cristallin qui n’allait pas avec l’image que je donnais. Mais se n’est qu’une image, un masque de froideur impénétrable.

"Et je faisais référence à la dernière de la famille, ma sœur Elena. Elle a huit ans et est atteinte depuis la naissance d'une maladie rare lui empêchant d'avoir une vie normale. Cela fait huit longues années déjà que je me bats et tue pour elle, pour de l'argent en espérant qu'un jour un des nombreux médecins que nous consultons pourra la guérir. Et si rien n'est fait avant qu'elle entre dans l'adolescence, elle ne sera plus. Voilà pourquoi je n'ai pas le droit d'échouer. Je dois réussir, pour elle, pour la voir sourire au moins une fois.. […] "

« Vous savez tuer mais vous n’êtes pas aussi doué que nous. Il ne ma fallut que peu de temps pour tuer ceux qui vous poursuivaient… si vous étiez des nôtres vous apprendriez beaucoup et aider votre sœur serait beaucoup plus simple. »

J’avais répondu à sa question. Certain pourraient me trouver immoral de tenter un homme, de profiter de sa faiblesse pour consolider mes rangs mais cet homme était doué, je ne pouvais pas le nier et dans nos rangs, on faisant de lui un véritable assassin …

"Excusez-moi encore. Et.. Pourquoi m'avez-vous sauvé ? N'avez-vous pas mieux à faire ?"

« Non. Je n’avais pas mieux à faire. Nous tuons mais nous sauvons aussi. Le hasard et la chance vous à guidé vers moi. »

Cette fois-ci je me levais et me dirigeais vers la porte close. Je l'ouvris et pris des vêtements, ses vêtements. Lavés de toutes taches de sang et réparer là où il avait était troué.
Je revins vers lui et jeta négligemment les vêtements sur sa couche.

« A présent si vous voulez partir je ne vous retiendrez pas. »

Je quittais la pièce sans un mot plus. Au passage j'indiqua à l'assassin présent que note invité aller partir et que de mon coté je me rendais sur les toits, me défouler contre les gardes en factions.

Je semblais tenir debout correctement. Et l'assurance de la jeune femme me fit sourire.

"J'aurais également pu le faire aisément si je n'avais pas dû en combattre et tué une quarantaine quelques instants auparavant. Vous savez, je ne fuis pas, sauf quand ma vie est en danger, comme aujourd'hui et c'est la première fois que ça m'arrive. Mon contracteur n'a pas cru bon de m'informer du nombre des cibles, surement parce que dans ce cas, personne n'aurait accepté. Du moins, moi si, en utilisant une approche plus adéquate au nombre important d'adversaires. En parlant du contrat, il faut que le butin soit récupéré rapidement, sinon j'aurai pris tant de risques pour rien et ça, je ne peux pas me le permettre comme vous le savez. Mais maintenant je dois..."

Mon souffle fut coupé dès l'instant où je tentai de faire un pas et je m'écroulai à genoux dans un grognement de douleur. Me relevant par moi-même en refusant l'aide qu'on me proposait, je repris correctement :

"Maintenant je dois attendre de pouvoir de nouveau combattre en conditions réelles. Un en trainement, en revanche, est tout à fait permis. D'autant plus si, comme vous le dîtes, vous pouvez m'apprendre des choses."

Je pris la tenue, ma tenue, qu'on me tendait et je l'enfilai sans craindre la pudeur, je n'étais qu'un homme parmi d'autres après tout.

Puis, j'attendis le retour de mon interlocutrice les bras liés entre eux dans le dos tout en me balançant sur mes deux jambes, afin de retrouver la forme, grimaçant toutefois.

Je n'avais pas vraiment écouté ces dernier mots. Je m'étais éclipsé vite sans un regard en arrière. J'avais laissé ma sombre cape derrière moi, je n'en avais pas besoin.
Je m'étais mise à courir vers un mur avant de posais le pied dessus et de m'élançais vers le bord du toit que je saisi de mes doigts fins mais puissant.
Je me hissais sans problème sur le toit en pente. Je repérais vite les quelques gardes qui m'embêteraient si je passais près d'eux. Je courais alors, puis lorsque j'arrivais près d'eux je l'es tuer. Rapidement.

Mes pas me guidèrent jusqu'au pied d'une tour bien haute, la plus haute en faite. Je grimpais. Je pratiquer ce genre d'exercices depuis bien longtemps maintenant, des années. Une fois arrivé en haut je supprimais les deux gardes et ceux aux sommets des tours alentours qui pourraient me gêner, m'empêcher d'être tranquille.

Plus loin.

Un assassin habillé de blanc entra dans la pièce où se trouvait Valdek. L'homme de la mort s'approcha de mercenaire. L'assassin était un homme de haute taille, musclé. Ses yeux était bleu roi et ses cheveux blond était attaché en une queue de cheval. Il ne portait pas la cape habituel des assassin et son visage n'était pas cacher par un capuchon.

" Bonjours, monsieur, je m'appelle Alec. "

L'assassin, qui devait avoir une vingtaine d'année tout au plus, s'approcha du mercenaire. En faite, il prit place sur le tabouret qui, un instant plus tôt, avait était occupé par Arya.

" Maitresse Arya ma raconté dans quel état elle vous a trouver. Je dois dire que vous êtes doué, si vous chercher une place dans ce monde et des alliés sur qui compter ... rejoignez nous, je pense qu'elle vous à déjà proposer de le faire, à sa façon. "

Alec se leva et tendit un parchemin à Valdek puis il se retourna et quitta la pièce. Avant d'en franchir le seuil il se retourna.

" Arya se trouve au sommet de la plus haute tour du quartier. Suivez les cadavre et vous la trouverez. " dit-il avant de disparaitre sans un bruit.

Mon attente fut de courte durée, un homme entra et engagea la conversation avec moi. Poli et respectueux, il m'incita, tout comme ma sauveuse, à rejoindre leur clan, avançant comme argument que j'étais doué. Mais le talent n'offre pas obligatoirement la réussite, seule la volonté compte et assure la victoire. Ainsi je répondais :

"Mon état est stable, je vous remercie. Être 'doué' est abstrait, tout est relatif, Alec. En effet, et je lui ai déjà donné mon point de vue, j'ai des obligations et un engagement des plus formels qui soient, de plus que celui-ci est personnel, très personnel."

Il me montra une carte mais à l'écoute des mots qui suivirent et sans en attendre la fin, je sortais après avoir remercié d'un signe de tête.

La fraîcheur du crépuscule m'enveloppa dès ma sortie mais j'en avais l'habitude. La discrétion de la nuit est plus propice pour remplir mes missions, je l'apprécie et elle me le rend en me permettant de voir au travers d'elle. Avançant tout d'abord dans les rues larges de la belle Italienne, je n'eus finalement d'autre choix que d'emprunter la méthode des voleurs, c'est-à-dire sur les toits. Le seul problème était que, sans nul doute je rouvrirais mes points de sutures, mais il me resterait largement assez de sang pour survivre. Je m'élançai en même temps que mes plaies se mirent à me tirailler. Mon escalade m'amena jusqu'à l'endroit décrit. J'amorçai ma montée, continuant l'ascension prise après prise malgré la douleur. Celles-ci s'écartèrent, il me fallut prendre davantage de risque en sautant pour les atteindre. Rapidement, je dus changer une nouvelle fois de technique. Je sortis mes lames de leur fourreau et m'en servis comme des piolets, prenant appui sur l'une et l'autre. Le sommet m'apparut enfin. Deux corps gisaient et la demoiselle devait attendre ma venue.

"La vue est imprenable, très utile pour chasser une proie. Maintenant, dîtes-moi, je vous prie, la raison pour laquelle vous avez voulu que je vous suive jusqu'ici, sans quoi je devrais partir sur le champ si nous n'avons plus rien à nous dire."

Je croisais futilement les bras, faisant mine d'être agacé et en l'attente d'explications.

Je le sentis dans mon dos au moment même où il posait son pied sur le sol de pierre de cette tour bien haute qu'il avait escaladé pour me rejoindre.

Un sourire imperceptible avait prit sa place sur mes lèvres.

"La vue est imprenable, très utile pour chasser une proie. Maintenant, dîtes-moi, je vous prie, la raison pour laquelle vous avez voulu que je vous suive jusqu'ici, sans quoi je devrais partir sur le champ si nous n'avons plus rien à nous dire."

Je m'assis sur le bord. Une jambe de chaque coté, une jambe pendant dans le vide, la jambe droite. Mes mains agrippèrent délicatement un boutons de ma tenue que je défit, j'avais chaud même si la nuit était tombé. Je pris mon temps, le laissant attendre. Si il n'était pas intéressait par ma proposition il serait partit mais puisqu'il était encore là ...

" Vous ne m'avez toujours pas dis votre nom ... "

Je tournais mon visage vers lui. A la lumière de la lune tout juste montait dans le ciel il paressait beau, plus qu'avant en tout cas. Même si il grimaçait légèrement surement à cause de ses blessures qui l'avaient fait souffrir durant cette ascension.

" Désoler pour vos blessures, elles se sont peut être réouvertes ... "

J'ouvris un nouveau boutons de mon vêtement puis laisser mes mains venir toucher la pierre blanche, la caresser doucement. Je pouvais l'observer en coin. Il avait adopté une posture qui laissait croire qu'il était agacé mais j'avais du mal à y croire.
Je me penchais en avant et posais mes coudes sur la pierre puis ramener mes jambes pour me retrouver en position allonger. Un pendentif retenue par une chaine en argent pendait à mon cou, ce pendentif représentait le sceau de l'Ordre. Je le pris entre mes doigts et joua machinalement avec.

" Je ne vais pas vous retenir longtemps. " Je lâchais le bijou pour ensuite faire doucement sortir et rentrer ma lame secrète, pour me distraire, sachant que cette arme aller surement l'intriguer puisque seul les assassins on possédaient. " Lame secrète " dis-je en désignant la lame sortit de mon poignée d'un mouvement de tête.

" Vous savez, vous êtes comme nous. Vous tuez, bien d'ailleurs et je pense que vous joindre à nous vous serez utile. Vous apprendrez de nouvelle choses qui vous serons bien utile, vous possèderez de nouvelles armes qui vous permettez d'accomplir vos missions plus facilement et sans vous rapprocher de la mort comme tout à l'heure et on échange la seul chose qui vous sera demandé sera d'accomplir les missions que je vous confirez, même si ces temps-ci elles se font plus rare. "

La lame à mon poignée disparue de notre vue à tout les deux. Je posais alors mes bras bien à plat puis ma tête vint se loger dans le creux ainsi formé. Mon regard ne quittait plus le mercenaire, peut être même le futur assassin.

" A vous de voir, je ne vous forcerez pas mais si vous refusez je vous demande de ne plus jamais chercher à nous retrouver, vous pourriez attirez les gardes vers nous et nous n'avons pas besoin qu'ils découvrent notre forteresse ou même la demeure de l'un de mes frère et comme vous connaissez l'emplacement de l'une d'elle ... je serais vraiment attristé si je devais vous tuer ... "

Je fermais les yeux, appréciant la légère brise. Je n'avais pas peur du vide qui se trouvait à quelques centimètres de mon coté. Si je tombais le long de la tour je savais que je pourrais me rattraper.

" A vous de voir ... " répétais-je, moins fort cependant, comme un murmure.

Son ton se montra désinvolte, ce qui me surpris, je me faisais une idée d'elle plus douce, plus conciliante. Je la suivis du regard lorsqu'elle s'assit, sans prendre la peine de la suivre. Elle détourna tout d'abord le sujet principal, comme pour m'adoucir, manipulation ? Je me montrai bref et sec.

"Connaître mon nom ne vous apportera rien à l'heure actuelle. Epargnez-moi vos fausses délicatesses, a priori vous semblez bien vous moquer de mes blessures sauf si celle-ci sont trop graves pour que je vous sois utile. Car ne nous voilons pas la face, si vous m'avez sauvé et soigné, c'est simplement pour espérer ajouter mon potentiel à votre clan, une pièce en plus dans la partie d'échec que vous menez. Vous m'avez sauvé et je vous suis reconnaissant mais cela ne vous permet pas de prétendre pouvoir m'obliger à vous rejoindre. D'autant plus que des aptitudes s'acquièrent auprès d'un maître d'armes et les armes auprès d'un forgeron. Ce que vous 'm'offrez', je peux l'obtenir. En outre, votre proposition ne m'avance en rien. Je ne peux pas me permettre de stagner, vous en connaissez les raisons. Je vous le dis donc : à moins que vous ne me proposiez autre chose, je pars."

Délicatement je rajustais mon col et mes emmanchures en adoptant une posture ferme, étant cette fois-ci agacé.

Je souris. Lui, il était direct mais se trompait sur presque tout la ligne. Je ne l'avais pas sauvé seulement parce qu'il était doué et qu'il pourrait apporter beaucoup à l'Ordre mais parce que on le voyant un sentiment que j'avais longtemps refoulé avait fait surface, balayant mes défenses, brisant ma carapace avec une facilité déconcertante.

Je laissais un silence s'installer. Un silence pesant, pour lui, pas pour moi. Mon regard était à présent tourné vers l'astre de la nuit. Je me levais puis m'étirais doucement. J'étais debout sur le mur, en un équilibre parfait. Si il m'avait poussé je ne serais pas tombé, j'aurais sus retrouver l'équilibre.

Je descendit du mur et fit jouer mes lames secrètes, un petit tic. Le mercenaire se trouvait au centre, je fis le tour de sa personne, l'observant, le détaillant du regard. Ses muscles étaient bien dessiné, ses bras étaient puissant. L'espace d'un instant je me vis poser ma tête dans le creux de son cou et ses bras puissants venaient enserrer ma taille délicate. Je secoué la tête pour chasser cette vision trop tentante de mon esprit.

Je m'approchais alors de son visage. Nous n'étions plus qu'a quelques centimètres l'un de l'autre. Un seul pas en avant et je me serais retrouvé contre lui. Un regard vers ses lèvres me suffit pour comprendre que j'en avais envi. Se ne serait pas la première fois. Lentement je comblais l'espace entre nos lèvres mais seulement quelques secondes, le temps qu'il comprenne se qui se passait puis je me reculait brusquement. durant ce court baisé ma main c'était posé sur sa joue, celle-ci en avait lentement glissé, avec sensualité et douceur lorsque je m'étais retiré.

Je plongeais alors mon regard dans le sien.

" Tu à pris ta décision, je le vois, alors part ... part et ne reviens jamais. "

Je lui tournais le dos puis d'un pas rapide regagner le mur sur le quel je grimpais. Un coup d'oeil vers le bas me suffit pour être sur que j'allais pouvoir me réceptionner sans mal.
Sans un seul regard en arrière je m'élançais dans un saut de la foi parfaitement réussis et tout en grâce. Tout cela c'était passé en quelques secondes, pas assez pour qu'il puisse me retenir.

Je réattéris dans une meule de fois, un garde juste à coté. Je le tuais puis le cacher dans le matelas qui m'avait rattrapé. Je grimpais sur le toit puis courait. Je devais me le sortir de la tête. Un jour, un jour peut être que je trouverait un homme à aimer, un homme qui serait près de moi continuellement, qui dirigerait l'ordre avec moi.

Je ne m'arrêtais que lorsque j'arrivais à un pond. Il n'y avait personne dans les rue alentour. J'appuyais les coudes contre la barrière de pierre après avoir sortit une petite bouteille d'une de mes sacoche. Je portais le goulot à mes lèvres pour en boire quelques gorgés, je devais me détendre et dans certains moment l'alcool y arrivait très bien.

Je m'apprêtais à partir en voyant le peu de réaction de la part de mon interlocutrice mais soudainement celle-ci s'avança vers moi, me tournant dangereusement autour. Je restai immobile, subissant le silence qu'elle laissait sur son passage. Sans que je ne puisse rien faire, ses lèvres se collèrent aux miennes. Je n'avais cédé qu'à moitié mais c'était déjà trop pour moi. Des images refirent brusquement surface, heureusement le contact se stoppa rapidement et elle s'enfuit comme une voleuse, me demandant de partir, sans retour possible.

Je ne comprenais pas sa façon d'agir et afin d'y remédier, je suivis du regard ses déplacements depuis le perchoir qu'elle m'avait laissé. Elle s'arrêta à moins de 100 pas, sur un pont de pierre. Je devais descendre rapidement. Activant un mécanisme à mon poignet, celui-ci décocha un câble qui s'arrima fermement à un bâtiment proche de ma destination. Je sortis une de mes lames que je plaçai au dessus du câble après l'avoir également arrimé à mon point d'origine. Je m'élançais habilement. La descente fut brève et je la stoppais prématurément, atterrissant gracieusement et même silencieusement sur l'autre bord du pont, à environ une vingtaine de mètres de la fuyarde. Elle buvait tranquillement. Avec la même aise, je vins à mon tour m'accouder sur l'édifice à ses côtés.

"Ce n'est pas une façon correcte de dire au revoir. Et puisque tu as lancé le tutoiement, autant le garder."

Délicatement ma main saisit le contenant qu'elle détenait, sans forcer. Me le cédant gentiment, j'en pris une ou deux gorgées et lui rendit.

"Tu en as bien assez pour deux, je crois. Je me permets de revenir sur ce qui vient de se passer. Je ne pense pas que ce baiser était sincère et il n'a actuellement pas lieu d'être qui plus est. Non pas que ce contact fut désagréable, au contraire, mais ça me rappelle de douloureux souvenirs, aujourd'hui disparus."

Court silence.

"Néanmoins, tu m'intrigues, beaucoup.."

Je regardai ensuite l'horloge qui surplombait la vue, éclairée minutieusement.

"Je dois aller récupérer mon dû, retrouvons-nous ici, je n'en ai pas pour longtemps."

Je m'élançai de nouveau dans les longues rues de Venise en quête de mon butin si durement mérité.

[*]

* Si tu pense que je vais rester sagement à t'attendre ... *

La course effrénée faisait travailler mes poumons alors que je luttais pour arriver à temps. Je défonçai la porte de mon payeur. Assis tranquillement, il se leva brusquement lors de mon intrusion inattendue. Il faut dire qu'il me croyait mort, il connait mes méthodes et sait que je reviens dès que mon boulot est fini. Or je n'avais pas prévu tout cela et je ne lui en parlerais pas, c'est mon problème, pas le sien.
Il vint face à moi, confiant.

"J'ai eu vent de tes exploits, comme à chaque fois, mais tu as du retard, je devrais réduire la prime mais ce que tu as accompli était un vrai chef d'œuvre. De plus, je sais que tu pourras me servir encore ultérieurement, j'ai d'ailleurs une tâche à te confier si tu.."

Je le coupai, déterminé à faire valoir mes droits.

"Non, je suis simplement venu chercher mon dû. J'ai de l'occupation en ce moment mais ça ne te regarde pas."

Il fouilla sa poche.

"Très bien. Voilà, comme convenu."

Il me tendit une bourse pleine à craquer que je m'empressais de saisir et d'attacher à ma ceinture avant de saisir son bras et de le lui briser avant de lui asséner un coup au visage.

"Ne crois surtout pas un instant que je suis à ton service, je ne sers personne, je suis mon propre chef. D'ailleurs, ne compte plus sur moi pour assurer ta basse besogne."

Balbutiant sous la peur et la douleur, il rétorqua :

"Je t'en prie, ne me tue pas, prends tout mon argent si tu veux."

Je le regardai soudainement, un sourire aux lèvres, en coin.

"Garde ce qu'il te reste, je m'en tiens au contrat, je ne suis pas un voleur."

A ces mots je m'éclipsai d'un pas agile et rapide. Portant ma main à la bourse après la course brusque qui suivit, j'entendis un froissement. Je fouillai alors mes poches pour tomber sur une carte accompagnée d'un mot :

Code:: Rejoins-y-moi.

Arya

J'analysai l'itinéraire le plus rapide et m'élançai de nouveau dans la nuit, guidé par les lueurs des torches. J'arrivai alors devant un bâtiment qui semblait à première vue banal mais en y regardant de plus près, il était protégé, les matériaux utilisés étaient des plus résistants, des grilles protégeaient le tout et des gardes habillés à la façon des autres hommes qui accompagnaient Arya s'avançaient alors, effectuant leur mission.

*Le comité d'accueil, très peu pour moi.*

je bondis sur le mur, commençant à l'escalader avant d'arriver à un pallier puis un mur et ainsi de suite jusqu'à une grille. Me pendant à une de mes lames plantée dans la pierre, j'envoyai un câble s'accrocher au niveau supérieur puis je me hissai, arrivant à l'apogée de l'édifice. Un balcon attira mon attention. Je m'y faufilai et reconnus alors une silhouette familière. Je m'infiltrai dans la pièce et saisit la demoiselle de dos, un bras armé sous son cou.

"Drôle de façon de donner un rendez-vous, j'espère que je ne suis pas en retard."

Fis-je amusé en relâchant mon étreinte.

"Pourquoi as-tu tenu à ce que je vienne ici ?"

Je le sentis arriver, Je le sentis près de moi avant même qu'il place sa dague sous ma gorge.

"Drôle de façon de donner un rendez-vous, j'espère que je ne suis pas en retard."

SI je l'avais pus, je lui aurais coulé le bec mais une petite vois dans ma tête me disait que j'allais bientôt pouvoir le faire. Je souris, l'un de ces sourire en coin dont j'avais le secret. Mal grès tout, la proximité entre nous me fis fermer les yeux le temps d'une seconde.

"Pourquoi as-tu tenu à ce que je vienne ici ?"

Je restais de marbre. J'analysais sa position, je voulais savoir comment l'atteindre rapidement. Il était derrière moi, il avait rangé sa lame et ne s'attendait surement pas à sa.
C'est alors que, vive comme l'éclair, je me retournais et sautais. Non, je ne sautais pas dans le vide ou à coté de lui mais bien sur lui. Mes mains cherchèrent puis agrippèrent le col de son vêtement et je le laissais basculer sur le dos, assez durement mais me retenant tout de même pour ne pas lui faire trop mal, le sol de pierre contre son dos devrait suffire.

" Pour n'avoir fais qu'a ta tête et avoir escaladé ce mur, et donc t'être infiltré dans mon antre, je devrais te tuer. - Je levais le bras et la pointe de ma lame secrète vint se loger sous sa gorge - mais tu y étais également invité bien que tu aurais du passer par la porte, un Maitre t'aurais indiqué l'endroit où aller et puis tu n'aurais pas gâcher tes forces dans une escalade car, je pense que tu devra en avoir besoin plus tard. "

Je plongeais mon regard dans le sien. Cet homme que je connaissais à peine était tellement désirable. J'aurais du assouvir ce besoin plus tôt.
Finalement, à cour de discours, je me penchais vers lui, doucement. Effleurant ses lèvres d'abord puis les prenant avidement ensuite. Un baiser long, beaucoup plus long que le premier et plus sensuel aussi, je savais me faire désirer.

" Mais tu est pardonné, Signore sconosciuto et .. se n'est pas très gentil de mal traiter ainsi son employeur car après tout il t'aide à sauver ta soeur, comme je souhaiterais le faire ... "

Je ne lui laissais pas le temps de me répondre, pas maintenant. Pour l'heure je voulais profiter de ses lèvres si tentatrice c'est pourquoi j'en reprenais aussitôt possession dès que j'eu achevé ma phrase.

A peine eus-je relâché ma prise qu'elle en profita pour bondir sur moi. J'imagine que dans un autre contexte, ce bond aurait été accompagné de sa lame, ce qui ne tarda pas puisqu'elle vint me caresser dangereusement le cou. J'ignorais pourquoi elle avait agi de la sorte. Peut-être pour me montrer qu'elle ne se laisse pas faire, que c'est elle la chef, je n'en doutais pas un instant, elle a la prestance d'une meneuse. Les mots qui suivirent me firent à moitié sourire, car je savais bien que si elle avait voulu me tuer, elle l'aurait fait depuis longtemps et certainement pas ici, à moindre d'être fou ou idiot, n'importe qui procéderait autrement. Je me contentais d'écouter pour l'instant, ne prenant la parole que si cela était nécessaire, quoique..

"Je n'aime pas faire comme tout le monde, je crois que ça se voit."

La suite me surprit, et le mot est faible. De nouveau elle m'embrassa sans que j'eus demandé ou fait quoi que ce soit. Tout comme précédemment, je restai passif, subissant sans agir pendant ce contact rapproché. Reprenant mes esprits quand elle reprit la parole, je répondis :

"Je.. Merci. Ah oui, je me nomme Valdek, mais pour des raisons qui sont, je pense, facile à comprendre, je ne divulgue pas mon identité aux personnes qui ne sont pas de confiance. Tu m'as fait suivre ? Tu as ma confiance mais je n'ai pas la tienne, donc ? Pour ton information, je n'ai fait que prendre congé de lui en lui rappelant bien qu'il avait davantage besoin de moi que l'inverse. Ma sœur..Justement, à ce propos, ma sœur se porte très bien. Mais ma compagne, qui aujourd'hui n'est plus, était malade, tout comme sa mère. Et en réalité, si j'ai fait tout ça jusqu'à présent, c'est pour éviter que ma fille connaisse le même sort, elle est tout ce qu'il me reste d'elle. J'espère que tu comprendras que je ne t'en ai pas parlé au premier abord. je leur enverrai mon butin, avec elles devraient pouvoir tenir quelques temps."

Je fis volontairement abstraction de ses dernières paroles alors qu'elle m'embrassait de nouveau, avec la même fougue. Cette fois je la repoussai doucement.

"Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, nous nous connaissons à peine et je.. oui, je ne parviens à l'oublier, pas encore, excuse-moi. Néanmoins, après avoir réfléchi, et je n'ai fait que ça jusqu'à présent, j'ai choisi de revenir sur ma décision et d'accepter ta proposition, celle de vous rejoindre. J'en ai assez de me battre seulement pour raison personnelle, je voudrais que mes actions aident tout un peuple à vivre mieux, tout en aidant l'enfant malade qui grandit avec sa tante à vivre, et à vivre bien."

J'entrepris de me relever, la sensation fraîche de la pierre devenait peu à peu désagréable.

Je connaissais son nom maintenant mais cette soudaine révélation m'avais quelque peut refroidit. Je en me levais pas pour autant, j'étais bien là. Je n'avais rien à dire pourtant, de toute façon que pouvais-je dire ?
Et puis, il refusait, quoi de plus normal en faite, maintenant que je savais pourquoi. La lame sous sa gorge transperça doucement sa peau, faisans couler un fin filet de sang.

" Oups. "

Le principal c'est qu'il avait accepté, j'avais réussis, maintenant plus rien ne me forçais à rester là, assis à califourchon sur lui. Je le sentis bouger sous moi et je compris qu'il souhaitait que je me lève, se que je fis.

A peine debout je m'écartais de lui. Il ne voulait pas de moi et bizarrement cela m'étais ... très désagréable. Jamais personne ne m'avais refusait, mais lui ... Mais je comprenais maintenant, il faisait cela pour elle et je ne pouvais pas le forcer et même si il était veuf il devait encore l'aimer.

Je rejoignis l'escalier qui descendait dans les profondeur de la forteresse. La main posé sur le petit mur de pierre servant de barrière, je tournais mon regard vers lui.

" Bienvenue chez nous, Valdek. Si tu souhaite te reposer demande à voir le maitre assassin Damon Salvator, il te conduira à une chambre. "

Si tôt ces paroles furent prononcées, je m'éclipsé. Je rejoignis Damon, sachant pertinemment que le mercenaire que je venais d'abandonné le retrouverais dans un certain laps de temps.

" Damon. "

" Oh, Arya. qui à t-il ? "

" Surveille le nouveau, Valdek, il aime désobéir et n'en faire qu'à sa tête ... et lorsqu'il viendra te trouver, je ne sais pas quand, conduit le à une chambre, loin de la mienne de préférence. "

" Tu n'a pas l'air de l'apprécier, pourtant c'est toi qui la fait venir. "

" Disant que, pour le moment, je préfère garder mes distance mais je me chargerais de son enseignement."

" D'accord. "

Je lui fis un bise sur la joue avant de m'éclipsais telle une ombre. Damon et moi sa remontait à ... loin. Nous n'étions que des apprentie lorsque nous nous étions connu. Lorsque j'étais devenue Grand Maitre j'avais dus choisir mon second et mon choix c'était aussitôt aretté sur lui.
Je me rendis jusqu'à ma propre chambre et, dès que la porte fut fermé, je m'affalé sur on lit, j'avais besoin de réfléchir à tout cela.

Je sentis comme un malaise après que j'eus fini de parler, comme si elle refusait ou n'acceptais pas ce que je disais. Sans doute dans un mouvement involontaire, elle transperça finement la peau de mon cou, laissant couler un fin filet de sang avant de s'éclipser, me donnant des consignes.

Je restai là immobile un moment, j'ignore pourquoi mais je me sentis mal à l'aise, était-ce parce que je venais de perdre une partie de la liberté que j'avais ? Impossible, je venais à peine d'arriver. Je penchais mes doutes sur ce qui venait de se passer, j'avais l'impression de partager ce qu'elle a ressenti. Me reprenant puis me relevant, je croisait un homme qui avait apparemment été chargé de m'escorter jusqu'à ce qui serait ma chambre. N'étant pas fatigué, je refusai poliment mais l'inconnu insista ; gardant ma position fermement, une discussion s'engagea et je ne pus l'esquiver elle aussi, je devais me faire bien voir et m'intégrer, c'était la meilleure chose à faire. Mais bien s'entendre avec tous les autres ne suffit pas, j'avais blessé le leader et pour cela je devais réparer mon erreur, même si cela avait été involontaire.

Ainsi, une fois l"échange terminé, je me mis à chercher mon chemin, ne pouvant pas le demander à quelqu'un, personne ne devait le savoir. Isolée du reste des chambres, celle de la meneuse était reconnaissable. Je m'avançai discrètement jusqu'à la porte puis reculai, hésitant et enfin je frappai.

"Arya, c'est Valdek. Je vous voudrais parler avec toi et m'excuser, je peux entrer ?"

Je mettais finalement levé, je n'allais pas rester ainsi. Par endroit ma tenue était maculé de sang à cause de ma récente mais courte escarmouche avec les poursuivant de Valdek ... Valdek, combien de temps cet homme mettrait t-il à retrouver ma chambre ? surement pas longtemps.

Toc, toc, toc ...

"Arya, c'est Valdek. Je vous voudrais parler avec toi et m'excuser, je peux entrer ?"

" Qu'es que je disais " fis-je tout haut, pour moi même en me levant.

J'ouvris la porte au nouvel assassin et celui-ci entra en prenant soin de la fermer derrière lui. De mon coté je mettais assise sur mon lit, dos à lui et entreprenais de retirer un à un les bouton de ma tenue d'assassin. Je retirais la ceinture qui m'entourait la taille et la posais sur mon lit, avec la tenue noir qui était mienne.
Je me trouvais maintenant en tenu légère, sans tout ces vêtements sur moi. Un simple pantalon, nullement porté par les femme d'aujourd'hui et un haut, lui aussi noir, sans manche (débardeur quoi).
Enfaite, même sans cette tunique d'assassin que j'affectionnais tant, j'étais tout de même vêtu comme une ombre, sombre comme elle.

Je me levais et venais m'assoir sur le coin de lit opposé, faisant ainsi face à Valdek, toujours debout, d'ailleurs je ne pris pas la peine de lui proposer de s'assoir.

" Que veux tu ? et fais vite je n'est pas que sa à faire ce soir. " Dis-je froide comme la glace, me reconnaissant enfin de ma manière d'agir.

Elle m'ouvrit en silence et je refermais derrière moi, sachant pourquoi à l'avance. Elle fit presque comme si je n'étais pas là et enleva sa tunique ainsi que tout ce qui l'ornait, ma présence ne sembla pas la gêner, bien qu'il n'y avait rien de malsain.

Moment de solitude.

Je l'observais sans rien dire ni faire, immobile, dénué de tout sens. Enfin, elle se leva et s'assit de façon à me faire face.

Elle lança ensuite une remarque sous forme de question qui ne me semblait pas sincère mais plutôt placé volontairement pour m'irriter. Mais la raison de ma présence me forçait à ne pas y faire attention et j'y risquais gros, mais tant pis.

Puisqu'elle ne m'invita pas à m'asseoir, je le fis naturellement me plaçant à sa gauche.

"Eh bien, en premier lieu, vu que c'est toi qui m'as invité ici et à rejoindre votre 'clan', j'ai pensé que ce serait à toi de me faire visiter les lieux, pas à un de tes subordonnés. Ensuite, je tenais à m'excuser si mes propos précédents t'ont froissée ou pire, tu m'en vois navré. Mais surtout je tenais à te dire que.."

Coup de théâtre, mes lèvres restèrent entrouvertes alors que j'avançais dangereusement et vivement vers elle. je fis un léger pivot pour lui faire parfaitement face, mon bras gauche vint se poser sur le lit au niveau de sa hanche droite tandis que délicatement, ma main droite allait effleurer sa nuque et ainsi je lui rendais les baisers qu'elles m'avait offert précédemment.

Ignorant la réaction qu'elle aurait, je continuais mais je ne m'imposais pas, ainsi si elle n'appréciait pas, elle pourrait me le faire comprendre en rompant le contact.

j'ignore pourquoi j'ai agi ainsi, et je ne réalisais pas la portée de mon acte sur le coup mais cela semblait être un besoin, une envie brusque et soudaine qui vous supplie.

[*]

"Eh bien, en premier lieu, vu que c'est toi qui m'as invité ici et à rejoindre votre 'clan', j'ai pensé que ce serait à toi de me faire visiter les lieux, pas à un de tes subordonnés. Ensuite, je tenais à m'excuser si mes propos précédents t'ont froissée ou pire, tu m'en vois navré. Mais surtout je tenais à te dire que.."

" Qu'es qu'il te prend ?! "

Je sentis tout d'abord sa tentative d'esquive mais je savais qu'elle ne pourrait pas y échapper, je ne forçais pas mais je savais ce que je voulais et ce ne fut pas désagréable, jusqu'à ce qu'elle rompe le contact. A sa question tournée sur un ton montrant un faux agacement, je répondis :

"Ce qui me prend ? Il me faut juste parfois du temps pour réagir sur ce sujet-là."

J'attendais avec impatience ce qui se passa ensuite : elle prit le dessus, il faut dire que je ne luttais pas, et elle fit en sorte de me bloquer. Tout cela me changeait de ma défunte bien aimée car les seuls moments ressemblants à ceux-ci étaient nos ébats. Arya aimait contrôler les choses et il fallait que je passe outre mes souvenirs de Naïa, 6 ans déjà, 6 ans que je me bats pour faire grandir notre enfant qui a besoin d'une mère et de soins perfectionnés.

"Je croyais que tu espérais que ça arrive."

Rajoutai-je.

Puis je l'observai, fixement, il me fut impossible de ne pas lire ce qui s'affichait dans ses yeux, du désir.
Je captai son mouvement immédiatement. Esquivant presque dans un premier temps, j'amplifiai l'action dans un second, afin que nous soyons deux à débuter ce baiser. Nos lèvres se mélangèrent, s'englobant tour à tour tandis que dans une danse endiablée, nos langues s'enlaçaient.

Nul besoin de préciser que ce désir allait désormais dans les deux sens. Je sentis soudain ses mains descendre sur moi, je ne dis ni ne fis rien, j'attendis simplement de voir jusqu'où elle voulait aller pour l'instant.

» Arya Mancini